Un souvenir de
Jean-Jacques Rousseau
Jean-Baptiste Tenant de Latour
1839
http://fr.wikisource.org/wiki/Un_souvenir_de_Jean-Jacques_Rousseau
A Madame la Comtesse de Ranc...[1]
Je n’y saurais tenir plus longtemps, Madame, il faut que je suspende un peu le
cours de nos développements préliminaires pour vous parler de l’admirable
résultat d’un rapprochement de dates que je viens de faire tout récemment. Il y
a d’autant plus d’urgence que c’est, en quelque sorte, le dénouement d’une
petite anecdote en fait de bouquins, que déjà vous connaissez. Mais, comme le
public ne la connaît pas, lui, et comme il est convenu que nous devons, un peu
plus tôt ou un peu plus tard, lui proposer de lire ces lettres, je vais, ainsi
qu’il est d’usage sur notre scène, faire comme si vous ne saviez rien de tout
cela, et vous raconter à vous-même mon ancienne découverte, pour arriver
ensuite à celle qui date seulement de trois jours.
Vous vous souvenez donc, Madame, ou peut-être ne vous
souvenez-vous plus que, vers 1827, me promenant sur un des mes quais
d’affection, le quai du Louvre, je remarquai, au milieu des volumes d’une
échoppe, le titre latin d’une Imitation de Jésus-Christ. Je n’ouvrais
guère ce livre, en pareille rencontre, que lorsque le petit format carré long
pouvait me faire espérer un Elzévir. Cependant, ce jour-là, soit que j’eusse un
peu plus de temps à ma disposition, soit tendance naturelle à ne rien laisser
derrière moi sans y avoir jeté un coup d’œil, je pris le petit volume, en
apparence vrai meuble de séminariste, et je l’ouvris machinalement.
C’était, en effet, une édition assez commune de Paris, chez Lemercier,
1751 ; la croix ordinaire, avec quelques accessoires, figurait sur le
frontispice ; mais immédiatement au-dessus on lisait ces mots
autographes : À J.-J. Rousseau.
Je restai immobile d’étonnement, et aussi d’un plaisir que vous vous imaginez,
vous qui connaissez (par moi du moins) tous les enfantillages de notre état. Il
m’était impossible de méconnaître l’écriture de Rousseau, qui m’est si
familière ; cependant, malgré ma certitude à cet égard, après avoir payé
ma découverte soixante-quinze centimes, je pris par le Pont-des-Arts, dont je
me trouvais alors peu éloigné, et je me dirigeai vers la rue des
Marais-Saint-Germain, qu’habitait mon excellent relieur, l’honnête Messier,
chez qui j’avais, dans ce moment, un exemplaire des Œuvres de Jean-Jacques
Rousseau où se trouvait le fac-simile d’une de ses lettres : j’étais
pressé de comparer.
J’avais à peine fait vingt pas sur le pont, tout en feuilletant le précieux
volume, que déjà je lisais à la marge d’une page ces deux lignes traduites d’un
demi-paragraphe du livre Ier, chapitre x :
« Puisqu’il nous est si rare de nous taire avant d’avoir blessé notre
conscience. » Le doute n’était plus possible ; l’écriture de
Rousseau était là dans toute sa caractéristique netteté. J’allais, je
feuilletais toujours, remarquant que la plus grande partie du volume était
soulignée, mais ne trouvant plus rien d’écrit à la main. Enfin, au bas d’une
page, livre II, chap. ix, je vois enfin les quatre
derniers mots de cette phrase : « Nec caro
adhùc mortua est »[2] effacés au crayon, et, au-dessous, la phrase écrite par
Rousseau de la manière suivante : « Nec homines
mali mortui sunt. »[3] Là se révélait le misanthrope tout entier :
c’était, assurément, une grande preuve morale de plus, c’était un nouveau sujet
d’enchantement.
J’arrive chez Messier où je reçois par le fac-simile une confirmation
devenue inutile ; de là je retourne rue Coq-Héron, avec une espèce de
vertige que cinq ou six hommes comprendront, seuls, à Paris ; je monte le
grand escalier, toujours sous la même impression ; j’ouvre et referme les
portes avec fracas, et je me précipite enfin dans le cabinet de notre adorable
marquis de V…….r, qui était assis au coin de son feu, devant ce petit bureau
qu’il me semble voir d’ici, ce petit bureau dont le seul souvenir me cause
encore, dans ce moment, pour son propre compte, de bien autres palpitations de
cœur !
Mon excellent patron s’attendait sans doute à quelque rapport d’urgence :
il laisse son travail pour m’écouter, tandis que moi, la figure radieuse, la
parole entrecoupée, je m’écrie tout triomphant, et en mettant mon livre ouvert
devant lui : « Qu’est-ce que cela ? »
M. de V…….r, avec son calme habituel, ce calme qu’il conserva même sous le
poids de la plus inique persécution morale qui fut jamais, me répond :
« C’est la signature de J.–J. Rousseau. » Il
connaissait parfaitement son écriture, qu’il avait souvent eu l’occasion de
voir dans les manuscrits autographes déposés à la bibliothèque du Corps
législatif, et ailleurs. Je lui montrai ensuite les quelques lignes écrites en
marge : c’était flagrant. Nous remarquâmes ensemble les mots et les
phrases sans nombre qui étaient soulignées. « Voyons, dit M. de V…….r, ce
qu’un protestant aura pu souligner dans le quatrième livre, tout entier sur la
présence réelle ? » Rien, en effet, ou presque rien ; le
protestant n’avait souligné que quelques mots étrangers au dogme, et ce fut là
naturellement une seconde preuve morale jointe aux preuves matérielles qui
témoignaient déjà en faveur de l’authenticité de mon nouveau trésor.
- Voyez, voyez donc, m’écriais-je toujours, ce livre était pour lui un vade mecum de toutes les heures ; il le lisait la nuit,
car voilà quelques gouttelettes de cire ; il le portait aux champs, car
voilà une ou deux fleurs desséchées ; conçoit-on qu’il n’ait jamais rien
dit d’un livre dont on ne se séparait pas un instant ? Autant qu’il m’en
souvienne, le nom de l’Imitation n’est pas même prononcé une seule fois
dans ses nombreux écrits. Dès demain, je porterai mon petit volume à
l’historien de Rousseau, M. de Musset-Pathay, à son
savant ami, M. Beuchot ; quel inépuisable sujet
de réflexions en tous genres ! Quelle heureuse matière pour quelques-uns
de nos entretiens du soir ! Que je vais causer d’admiration ! Que je
vais faire de jaloux !
Et le meilleur, le plus vertueux des hommes, que rien n’agita jamais pour ce
qui le touche personnellement, souriait à ma folle joie ; car il est
toujours le plus heureux de ce qui, dans les petites comme dans les grandes
choses, procure quelque plaisir à ceux qu’il croit mériter un peu de son
amitié.
Ce premier effet produit, je courus porter ma conquête chez tout ce que j’avais
d’amis particuliers sous le même toit. Votre mari, madame, cet admirable
appréciateur de tout ce qui tient aux lettres et qui les cultive, sans mot
dire, avec tant de succès, reçut naturellement la seconde explosion de mon
bonheur, de là j’allai chez son excellent frère, que nous avons tant pleuré
depuis ! C’était là que m’attendait une troisième preuve morale, qui,
assurément, étant sans nécessité, mais qui, comme vous allez le voir, n’était
pas sans poésie.
Auprès de ce pauvre Henri se trouvait, au moment où j’entrai, notre collègue Le
F…. Le livre vint, à son tour, dans ses mains ; il en tourna quelques
feuillets, et du ton de quelqu’un qui produit un dernier motif de conviction,
il nous dit : « Et de la pervenche ! »
Je ne connaissais pas la pervenche, et je n’avais vu, jusque-là, dans la petite
fleur qui était sous mes yeux, qu’une raison de penser que Rousseau portait ce
livre avec lui lorsqu’il allait à la promenade ; mais, à ces derniers
mots, ce fut de ma part, et aussi un peu, en vérité, de la part de ceux qui
étaient présents, des cris répétés de surprise et de plaisir. Rousseau, à ce
qu’il paraissait, avait continué son culte à la pervenche, puisqu’il la
recueillait et la conservait en toute occasion. J’aurais volontiers embrassé Le
F…. ; cependant je lui en voulais un peu de ce
qu’il n’avait pas dit précisément comme Rousseau lui-même : « Ah !
voilà de la pervenche ! » Enfin, je
reprends mon volume, et j’achève d’en faire les honneurs dans la maison,
particulièrement à M. R….r, juge si compétent sous tous les rapports. Ce fut
assurément un jour bien heureux dans ma vie, un jour rempli de surprises plus
agréables les unes que les autres, mais dont, malgré moi, je prolongeai un peu
trop le charme en ne fermant pas l’œil de toute la nuit.
Bientôt le bruit de ma découverte se répandit dans tout le petit cercle des
bibliophiles. Chacun, selon l’usage, l’estimait plus ou moins, suivant ses goûts
particuliers. M. de Musset-Pathay regrettait vivement
de n’en avoir pas eu connaissance avant la publication de son Histoire de la
vie et des ouvrages de Rousseau. « Combien tout cela donne à
penser ! répétait-il comme moi ; voyez donc, Rousseau n’a jamais dit
un mot de ce livre ! » Et cependant la mémoire de M. de Musset le
trompait alors, ainsi que les nôtres, comme vous le verrez dans la suite de
cette narration.
Enfin la petite rumeur de surprise et d’admiration qui s’était élevée entre
deux ou trois libraires et cinq ou six amateurs finit par se calmer
entièrement, comme il arrive de tous les bruits du monde. Je me gardai bien de
faire mettre une reliure nouvelle à mon cher petit volume ; je le
conservai in puris, tel qu’il était sorti des
mains de Rousseau ; seulement je lui fis confectionner un bel étui en cuir
de Russie, et je le plaçai sur le rayon de ma bibliothèque le plus apparent,
sur celui qui contenait le plus de choses précieuses dans le même format.
Quelques années plus tard, il m’accompagna dans ma solitude, pour y figurer
parmi mes plus douces consolations. Il ne tarda pas à remplir aussi la
destination que lui avaient assignée d’avance, comme à toutes mes autres
raretés, les amis dont je m’éloignais avec tant de regret. Il fut visité par le
vieux pasteur du lieu, par un ou deux grands chasseurs du voisinage, par
quelques autres encore. Il lui vint même, avec le temps, de plus chauds
admirateurs : devant son orgueilleuse tablette s’arrêtèrent parfois
d’aimables Parisiens, quelques jolies Parisiennes, des hommes de lettres
distingués ; bref, je croyais que nous étions parvenus, lui à l’apogée de
sa gloire, et moi au comble de ma satisfaction. De temps à autre, lorsque
j’étais rendu à mon isolement, je le regardais avec amour, je cherchais de
nouveau les lignes autographes, je jetais un coup d’œil sur la pervenche, je
flairais le volume, et tout était dit. Je ne supposais pas que dans ce bas
monde, il fût permis aux joies du bibliophile d’aller encore plus loin.
Mais nous voici enfin, Madame, à la dernière péripétie de cette histoire, que
les profanes auront trouvée beaucoup trop longue, sans doute, tandis que,
soutenue par des souvenirs qui nous sont communs, vous m’avez déjà pardonné
tous mes détails. Cette péripétie est double, et c’est sa seconde moitié qui a
eu le pouvoir de me faire un pas de plus dans les folles extases de l’amateur.
Voici la première :
Il y a deux ou trois jours seulement que, parcourant le premier volume des
œuvres inédites de Jean-Jacques, publiées dans le temps par M. de Musset-Pathay, je tombai sur une lettre adressée de Motiers-Travers au libraire Duchesne, le 20 janvier 1763,
et vers la fin de laquelle Rousseau écrivait ce qui suit :
« Voici des articles que je vous prie de joindre à votre premier
envoi :
« Pensées de Pascal, Œuvres de La Bruyère, Imitation de Jésus-Christ,
latin. »
Ce fut d’abord là, pour moi, un trait de lumière. Il devenait évident que
l’attention particulière donnée par Rousseau à l'Imitation de Jésus-Christ
ne datait que de son exil, époque à laquelle il avait cherché sans doute, dans
cette lecture, quelque consolation à ses malheurs. Mais la plupart de ses Œuvres
avaient alors été livrées au public, et c’est là ce qui expliquait, de la
manière la plus concluante, le silence qui, dans le temps de ma découverte,
nous avait tous si fort étonnés. Musset-Pathay avait,
lui, complètement perdu de vue la pièce inédite qu’il venait pourtant de
publier tout nouvellement.
Voilà pour ce qui concerne principalement la partie bibliographique de cette
lettre ; mais voilà maintenant aussi, Madame, ce qui tient plus
particulièrement à cette vie, à cette animation morale que chacun qualifiera
comme il voudra, mais que je fais entrer, moi, vous le savez, pour une si
grande part dans les ineffables jouissances du bibliophile : c’est la
seconde moitié de ma péripétie.
Vous sentez bien que, d’après mes dispositions d’esprit et de cœur, j’avais
toujours regardé comme un des plus heureux accessoires de mon volume cette
petite fleur desséchée qui avait manqué me causer autant d’émotion qu’à
Rousseau lui-même, lorsque mon collègue Le F…. s’écria comme lui :
« Et de la pervenche !». Tout prouvait que cette fleur était toujours
restée la fleur de prédilection de Jean-Jacques, puisqu’il avait placé cet
échantillon entre les pages d’un livre ami, et c’était bien déjà quelque
chose ; mais j’eus à peine entrevu cette demande à son libraire et cette
date de 1763 qu’il me revint dans l’esprit, comme un éclair, que c’était
précisément vers cette époque, qu’en se promenant avec M. Dupeyrou,
il avait aperçu la fleur que son exclamation a rendu depuis si célèbre. Je
cours vérifier la chose avec une espèce de tremblement nerveux, et je trouve en
effet, au tome Ier des Confessions, livre vi,
ces ravissantes lignes que tout le monde a lues, que personne n’a oubliées,
mais que j’éprouve un véritable bonheur de reproduire ici :
« Je donnerai de ces souvenirs un seul exemple qui pourra faire juger de
leur force et de leur vérité. Le premier jour que nous allâmes coucher aux
Charmettes, maman était en chaise à porteurs, et je la suivais à pied. Le
chemin monte, elle était assez pesante, et craignant de trop fatiguer ses
porteurs, elle voulut descendre à peu près à moitié chemin, pour faire le reste
à pied. En marchant, elle vit quelque chose de bleu dans la haie, et me
dit : Voilà de la pervenche encore en fleur. Je n'avais jamais vu de la
pervenche, je ne me baissai pas pour l'examiner, et j'ai la vue trop courte
pour distinguer à terre des plantes de ma hauteur. Je jetai seulement en passant
un coup d'oeil sur celle-là, et près de trente ans se
sont passés sans que j'aie revu de la pervenche ou que j'y aie fait attention.
En 1764, étant à Cressier avec mon ami M. Dupeyrou,
nous montions une petite montagne au sommet de laquelle il a un joli salon
qu'il appelle avec raison Belle-Vue. Je commençais
alors d'herboriser un peu. En montant et regardant parmi les buissons, je
pousse un cri de joie: Ah! voilà de la pervenche! et c'en était en effet. Dupeyrou
s'aperçut du transport, mais il en ignorait la cause; il l'apprendra, je
l'espère, lorsqu'un jour il lira ceci. Le lecteur peut juger, par l'impression
d'un si petit objet, de celle que m'ont faite tous ceux qui se rapportent à la
même époque ».
Qu’on imagine toute ma joie ! C’est en 1763 que Rousseau a reçu à Motiers-Travers l’Imitation de Jésus-Christ dont il
avait fait la demande à Duchesne ; c’est en 1764 que, pour la première
fois depuis qu’il a quitté les Charmettes, il retrouve la pervenche, et il la
retrouve à Cressier, dans le voisinage de Motiers-Travers,
qu’il habitait encore ; c’est là, certainement, la même fleur qui lui
arracha ce cri d’enthousiasme et de sympathique souvenir, la même qu’il a
recueillie, qu’il a insérée dans le livre, alors son livre favori ; et
c’est moi qui possède aujourd’hui cette merveilleuse fleur, la véritable
pervenche, trésor inappréciable pour tout ce qui a reçu du ciel une
certaine manière de sentir. Ne trouvez-vous pas, en effet, Madame, qu’il y là
de quoi faire sécher d’envie les Charles Nodier, les Aimé Martin, les Guilbert
de Pixéricourt, je veux dire les hommes d’esprit du
métier, ceux qui ne se renferment pas uniquement dans la partie matérielle du
goût des livres, et qui, faiblesse pour faiblesse, accepteront plus volontiers
celle qui s’attache aux restes d’une vieille fleur, espèce d’événement moral
dans la vie d’un homme célèbre, que celle qui se préoccupe d’une ligne de plus
ou moins célèbre dans la grandeur des marges d’un Elzévir ?
Au reste, cette découverte fut assez singulièrement pressentie dans le temps
même où je fis la rencontre de ma précieuse Imitation. Parmi ceux des
miens qui m’entouraient alors, il s’en trouvait un, encore presque enfant, mais
qui déjà manifestait des instincts poétiques. Il soutint, en riant, que
c’était, sans aucun doute, la fleur même qui avait tant ému Rousseau. Les
anciens attribuait aux poètes le don de connaître
l’avenir et les choses cachées. Cette fois-là, du moins, le jeune poète avait
deviné.
Je crois avoir porté à un assez haut degré de certitude la petite démonstration
dans laquelle je suis entré ici. Nous nous formons
assurément quelquefois, nous autres amateurs, de bien étranges chimères. Que
d’admirables créations, sorties de notre cerveau, se sont souvent évanouies
devant un sérieux examen ! Je sais tout ce qu’on a dit, tout ce qu’on
pourrait dire encore sur les paroxysmes de la fièvre bibliographique ;
mais enfin nous ne nous trompons pas toujours ; et qu’on me présente
d’ailleurs un seul de nos rêves entouré d’autant de probabilités que celui-là.
Je ne puis plus, malheureusement, transmettre tous ces détails à notre pauvre
Musset-Pathay, mort du choléra lors de l’invasion du
fléau ; mais il faut pourtant bien que je le dise à quelqu’un, il faut
bien que je publie ma nouvelle découverte, pendant que ceux qui savent que j’ai
cueilli ma pervenche sur le quai du Louvre, et non dans les champs au milieu
desquels je vis aujourd’hui, sont encore là pour constater ce grand fait. Je
devance donc, Madame, l’époque où je vous aurais entretenue de ma petite Imitation
de Jésus-Christ, et je me hâte de vous écrire dans toute l’émotion du
premier moment. Jamais je n’aurai porté assez tôt à la connaissance de ceux qui
aiment les vieux livres et les grands écrivains ; la vive, l’indicible
jouissance qu’il m’a été donné d’éprouver.
Agréez, etc.
Tenant de Latour
Ce texte a paru dans la Revue de Paris, Nouvelle série, année 1839. Tome douzième.