Isabelle Michel
Université de Paris I
Dans le cadre de notre recherche sur l'éducation de l'enfant, nous nous sommes trouvés en présence de certaines illustrations de l'Emile de Rousseau. La thèse d'Hélène Maire-Baillet, Recherches sur l'illustration des œuvres de Rousseau au XVIIIème siècle (2) nous a permis d'établir une chronologie précise des différentes éditions. Cependant, les analyses de gravures doivent être poussées plus avant. Les recherches de M. Labrosse sur La Nouvelle Héloïse (3) l'ouvrent justement en montrant l'ambiguïté parfois ressentie dans le rapport des mots aux images. C'est pourquoi nous avons aussi pris en compte des articles de la presse de l'époque, la littérature, pour cerner ce problème puisque l'éducation s' écrit et se pratique. En outre, un article de M. Prigent permet de mesurer l'impact de Rousseau auprès des artistes, par un parallèle entre Emile et Achille dans une peinture de Regnault (1783) (4).
Nous nommons scènes d'éducation celles dans lesquelles l'enfant est présent, dans un lieu quelconque (école, intérieur, extérieur), accompagné d'un ou plusieurs adultes. Ces derniers peuvent être parents, grands parents, précepteur, maître ou maîtresse d'école, voir même frères et sœurs chargés d'un enseignement quelconque. L'action est un apprentissage oral, manuel ou mental. Il peut être mis en évidence par des objets caractéristiques, tels que le tableau, l'encrier, le livre, les férules qui indiquent la punition éventuelle, mobilier d'école... La notion de communication doit se placer au premier plan de nos préoccupations. En effet, le rapport unissant l'émetteur de l'information et son récepteur doit nous annoncer le fond et la forme du message. Nous nous attacherons donc à la fois au type d'éducation, mais aussi à son fonctionnement et à son efficacité. Nous avons choisi des enfants selon la définition de Rousseau, c'est-à-dire " l'âge de la nature " (5), de deux à douze ans environ.
1/ La gravure : un moyen de diffusion
Certains ouvrages pédagogiques sont illustrés, et supportent les mots afin de concrétiser par l'image une réflexion ou une théorie. Il s'agit en réalité d'une synthèse d'arguments, ou d'une idée d'ensemble de l'ouvrage si la page placée face au titre est l'unique illustrée. Le frontispice de l'ouvrage de l'abbé de Bellegarde, L'éducation parfaite de 1713 montre comment doit se dérouler l'éducation de la noblesse. Des enfants entourent un ecclésiastique, un d'eux s'incline respectueusement. Derrière, une femme lit avec une fillette tandis qu'à l'extérieur les enfants apprennent l'équitation ou le tir à l'arc. L'abbé Morvan de Bellegarde, qui a appartenu à la Compagnie de Jésus, propose un traité destiné " aux gens de qualité " et la gravure doit encourager et démontrer les bienfaits du plan proposé qui tend à la perfection. Ambition en adéquation avec l'éducation familiale exigeante des classes privilégiées. A partir de l'image, le texte devient un commentaire. L'illustration donne une idée directe et assez juste de l'éducation parfaite qui va être développée dans l'ouvrage.
L'exemple le plus connu de nos jours de traité sur l'éducation, est Emile ou de l'éducation de Rousseau. Après La Nouvelle Héloïse (1761), roman épistolaire de la famille idéale, l'Emile décrit une éducation idéale en marge des institutions. Les nombreuses illustrations du traité montrent le réel engouement des artistes. L'éducation à la campagne, avec les paysans, est une source d'inspiration privilégiée pour les artistes proches des sujets de genre. Rousseau définit le cadre et donne aussi à de nombreuses reprises des exemples de situations concrètes d'éducation. Après le choix de Rousseau des allégories pour l'édition de 1762, les dessinateurs opteront pour des scènes de genre, plus proches du texte. Les scènes d'éducation peuvent s'insérer plus évidemment dans un contexte social. Néanmoins Rousseau éduque l'enfant non pour la société mais pour l'espèce : il faut se conformer en tous points à la nature. Ce sont les dessinateurs qui inscrivent les propos de l'auteur dans un contexte social, associant de ce fait les idées développées par Rousseau au milieu représenté. Ce qui a pour autre conséquence de les montrer en exemple, alors même que Rousseau dénonce leurs procédés éducatifs.
La gravure est un moyen de diffusion des idées, par l'intermédiaire du livre, à mesure que la technique et la diffusion s'améliorent. Anne Sanciaud (6) a montré comment la technique a produit les images de l'enfance, et mis en avant cet intérêt dans le but d'une meilleure compréhension des mentalités contemporaines.
2/ L'évolution du bon sens
Les enfants ne sont pas laissés pour compte dans l'évolution pédagogique. Tout est fait pour leur rendre l'instruction plus accessible. L'évolution de l'enseignement se fait dans les écoles, par exemple avec la méthode simultanée, comme le montre une gravure illustrant La vie de mon père de Restif de la Bretonne. Le progrès est encore visible dans une perspective post-rousseauiste. Une gravure, incluse dans les Oeuvres posthumes de J.-J. Rousseau en 1783 apparaît comme un symbole (7). Rousseau est assis à gauche sur une souche d'arbre et désigne la scène centrale. Un maître et une maîtresse d'école expliquent à de jeunes élèves le fonctionnement d'une boussole. L'action se déroule dans une clairière, les arbres surplombent la scène. Allusion peut-être à un passage de l'Emile dans lequel l'enfant est perdu dans la forêt de Montmorency et doit retrouver son chemin grâce au soleil : épisode choisi par Moreau le Jeune pour l'édition de Londres-Bruxelles. Les petites filles situées à proximité de l'appareil sont très attentives à cette leçon, et nul ne s'occupe de la plus jeune sans doute, occupée à ramasser des cornets: le naturel s'exprime et on ne songe pas à la contrarier.
Donner plus de liberté aux enfants aboutit parfois à des excès, et à des attitudes divergentes face aux desiderata des enfants. L'attention portée à la nature dans un sens large n'est pas sans lien avec le thème de l'enfant gâté. Ajouté au regain d'attention et d'affection pour la petite enfance, le discours de Rousseau , selon qui il faut suivre l'ordre de la nature définit un nouveau champ iconographique. Moreau le Jeune montre dans une gravure illustrant le livre I de l'Emile, des enfants nus gambadant par terre dans un riche intérieur, sous le regard attendri des parents. Les enfants sont livrés à eux-mêmes mais le premier pli de l'éducation es déjà pris. L'aventure de Bazile et Thibault crée par Greuze (8), est un exemple de ce qui peut résulter de cette attitude insouciante ou trop permissive des parents. Cette histoire en vingt-six tableaux devait servir de base pour la réalisation des toiles correspondantes. Bazile, enfant aimé de ses parents, parfait en toutes choses est un ami d'enfance de Thibault, mis en nourrice et trop gâté par la suite. Thibault enchaîne les mésaventures et finit sa vie en prison tandis que Bazile trouve le bonheur, après avoir prononcé la peine de mort de son ancien camarade. Cette aventure est un exemple de ce qui peut résulter d'une attitude insouciante ou trop permissive des parents. Si Greuze dénonce les parents, Moreau le Jeune montre une famille en exemple. A partir de ces réflexions, nous pouvons percevoir comment différentes attitudes vis à vis de l'éducation coexistent. Le point délicat réside en l'interprétation des données pédagogiques, et surtout de la sensibilité et l'intelligence de chacun : il est donc délicat d'être catégorique dans le cadre de la théorie éducative.
3/ Education des sens et mise en scène
Marillier a mis en évidence le caractère essentiel de la vue dans l'éducation dans le frontispice du tome I réalisé pour l'édition Poinçot (1791). Spécialiste des compositions allégoriques et décoratives, il nous fournit ici un excellent instrument de recherche sur l'illustration des idées rousseauistes. Il veut donner de l'ouvrage une image d'ensemble, sans négliger le côté anecdotique. Les sens permettent d'appréhender les choses, et ainsi d'élaborer peu à peu des théories. La philosophie reconnaît la primauté des sensations sur les idées, avec Locke et surtout Condillac (9). De tels arguments appliqués à l'éducation renforcent indéniablement le rapport aux choses naturelles. Les quatre médaillons latéraux, à lire par paire, nous aident à nourrir cette réflexion. Deux d'entre eux traitent d'épisodes de la vie d'Alexandre, les autres exercices pratiques destinés à l'éducation d'Emile.
A gauche, il est question de la connaissance des choses, des éléments ou objets grâce à l'utilisation de nos sens. Les enfants doivent suivre un labyrinthe dans le noir (absence de la vue) et retrouver l'unique boîte de friandises (toucher, ouie et goût). Au-dessus, Alexandre parvient à dompter le cheval Bucéphale (10), en le plaçant face au soleil pour que son ombre cesse de l'effrayer (toujours le thème de la vue). Rousseau aime pratiquer ces exercices car ils " nous apprennent à bien connaître l'usage de nos forces, des rapports de nos corps aux corps environnants, l'usage des instruments naturels qui sont à notre portée et qui conviennent à nos organes. " (11). A droite, un enfant gâté est puni pour avoir réveillé abusivement son maître plusieurs fois dans la nuit : il est placé seul dans une pièce et laissé sans lumière. Comme nous l'avons vu dans les images précédentes, le sens de la vue est employé et exercé ; Rousseau affectionne les jeux de nuit car tous les sens doivent être en éveil.
4/ Le corps de l'enfant : mouvement, présence dans l'espace
L'enfant sait exprimer sa volonté par des gestes codifiés. Mais son corps, dans la plupart des illustrations réunies ici, est rarement en grand mouvement. Les leçons imposent ce type de comportement. Cependant, nous discernons les images liées à l'œuvre de Rousseau. Le philosophe recommande un grand exercice physique. Au même moment, Ballexserd publie son traité, Dissertation sur l'éducation physique des enfants (12). Le corps vit, s'exprime, et doit s'éduquer. La gravure de Moreau le Jeune confirme notre propos : Piqué de ma raillerie... Son traitement des gestes est éloquent : ceux-ci sont démonstratifs du souhait de Rousseau quant à la liberté des mouvements, et l'ensemble de la composition est également vivant, animé. Emile, élevé à la campagne, garde malgré tout une prestance qui correspond à son rang, ses vêtements contrastent avec ceux des villageois. " Il s'agissait d'exercer à la course un enfant indolent et paresseux " explique Rousseau (13). Il semble qu'Emile provoque, malgré son jeune âge, l'admiration des femmes lorsqu'il court. Cependant, il ne fait pas beaucoup d'efforts pour atteindre le gâteau (le trophée) posé sur un tronc d'arbre. Son précepteur l'avait effectivement avantagé dès le début, comme le raconte Rousseau.
5/ Références à l'Antiquité
N'oublions pas que cette course est l'occasion d'un parallèle des plus gratifiant : l'apprentissage de la course par Achille, avec son maître le centaure Chiron. Serge Prigent revient sur cette iconographie en partant d'un tableau de Regnault, exposé en 1783 au Salon. Achille est plus âgé, confié à Chiron vers douze ans (14). Ce thème fut souvent employé à des fins allégoriques, pour la bonne éducation du Dauphin par exemple. Eisen et Cochin, pour les éditions de 1762 et 1782 utilisent le sujet de la course d'Achille comme frontispice du livre II (selon le souhait de l'auteur).
La référence historique à un des héros de l'Iliade n'est pas sans lien avec l'éducation. Elle est utilisée par Rousseau, et donne lieu à des illustrations. Eisen, pour l'édition de 1762, choisit le thème d'Achille trempé dans les eaux du Styx, " fleuve des enfers et de l'immortalité " (15). Marillier choisit aussi cet exemple à l'intérieur du premier frontispice de l'édition Poinçot. La figure maternelle comme modèle d'éducation se trouve en échos de haut en bas : les adieux d'Hector à Andromaque (épisode de L'Iliade, VI, 394-496) dans le médaillon supérieur, et en bas, Thétis plonge Achille, le futur vainqueur d'Hector, dans les eaux du Styx. Andromaque est le modèle de la mère et de l'épouse. Le modèle d'Achille correspond à l'envie de retrouver une éducation créatrice de héros.
6/ L'enfant et la nature
Atkinson résume dans le titre de son ouvrage (16) les deux idées clés de celui-ci. Le retour à des thèmes plus proches de la vie campagnarde trouve son expression dans les décors et la façon de vivre. " Il est d'ailleurs difficile d'isoler le débats sur les questions agricoles de ceux de l'éducation, le rapport de l'homme à la nature, le bonheur et la vertu " (17). Nous avons observé la prépondérance des scènes situées dans un cadre rural ou modeste. L'amour, la galanterie cèdent aussi la place dans ce cadre à l'éducation. Pour les artistes, cette tendance s'associe à une manière plus proche de la nature : Greuze en fait bien sûr partie. Dans L'Amour paternel, " toutes les figures portent l'empreinte de la nature " (18). La vérité des expressions, des compositions frappe et plaît au public. Mais sacrifiant au goût du temps, la nature apparaît souvent en opposition à la société, et surtout à la ville. Après le séjour d'Emile à Paris, le narrateur s'exclame : " Adieu donc, Paris, ville célèbre, ville de bruit, de fumée et de boue, où les femmes ne croient plus à l'honneur ni les hommes à la vertu. Adieu, Paris : nous cherchons l'amour, le bonheur, l'innocence ; nous ne serons jamais assez loin de toi. " (19).
L'éducation des enfants suit aussi le voie de la nature, le frontispice de Cochin nous l'indique. Cette proximité induit une liberté, qui s'oppose aux contraintes des collèges ou couvents. Mais les artistes trouvent une alternative en parlant de sentiment, ce qui déplace le débat. Les représentations auraient-elles un but idéalisé correspondant à un courant de pensée ambiant ? E. Snoep-Reitsma écrit à ce sujet : " Le bonheur comme la réunion de la simplicité et de l'honnêteté est un privilège des campagnards. Bonheur, simplicité, nature - et vertu - sont indissolublement liés entre eux " (20).
La nature, cadre d'une éducation, est aussi un moyen par lequel une expérience s'avère plus utile qu'un discours. Les sensations sont mises en valeur par les philosophes et pédagogues comme base élémentaire, dès le plus jeune âge. L'esprit de l'enfant s'ouvre dans un premier temps aux impressions du monde extérieur, Locke et Condillac s'accordent sur ce point. L'apport de Condillac dans ce domaine est indéniable ; les illustrations de l'Emile lui répondent. Fragonard, Hallé, Greuze… choisissent le cadre rural ou paysan, usent et abusent des sentiments. C'est ainsi que s'exprime la nature, dans un courant de découvertes nombreuses sur l'homme, son évolution, et donc l'enfant.
La nature permet ces échanges remplis de tendresse et de compréhension, ce qui entraîne probablement quelques écarts avec la réalité. Dénuée de toute allusion à un créateur transcendant, la nature est prolifique, harmonieuse dans le frontispice de Marillier. Les quatre éléments constitutifs : la terre, l'eau, le feu et l'air, entrent dans une recherche rousseauiste de l'Age d'or. Une vie paradisiaque sans contraintes (21), un thème revisité à partir d'Ovide notamment dont c'est un des thèmes de prédilection (22). Les artistes s'y intéressent aussi : Boucher peint les quatre éléments comme des allégories enfantines; Mesdames de France sont représentées par Nattier sous l'emblème des quatre éléments dans le Cabinet de Monseigneur le Dauphin à Versailles. L'eau tient un rôle essentiel, associée à l'enfance, à l'Age d'or, on la trouve avec le Styx chez Marillier. Il semble servir de source au puits, dont la margelle est un piédestal. L'eau symbolise la vie, la fertilité et l'infinité des possibles. La naissance et " l'enfance font entrer l'homme dans le domaine de l'eau " (23), l'Age d'or est aussi le temps de l'enfance de l'homme.
Conclusion
L'éducation de l'enfant dans les arts graphiques nous place dans diverses situations : école, préceptorat, instruction familiale. Mais d'autres sources se rapprochent du sujet car elles sont constitutives d'un témoignage sur la façon dont les enfants étaient élevés : la lecture familiale, les sorties à l'extérieur, les bonnes manières, l'apprentissage de la vie jour après jour, les punitions et récompenses, la petite école... La puissance éducative de l'image est motivante : " Le lecteur peut réécrire le récit, il peut y voir, l'illustration aidant, des images concrètes. Il peut aussi commencer à dire sa propre expérience " (24). Ce commentaire concerne les images silencieuses de La Nouvelle Héloïse. La matinée à l'anglaise (Planche IX) est de celles-ci: chacun est occupé à ses activités. L'éducation se développe certes par étapes, mais elle évolue en se diversifiant. La puissance expressive de l'image, associée au texte, est sans doute la situation la plus dotée d'intérêt.
Nous avons le succès d'Emile pour preuve. Rousseau l'a écrit comme un roman, en choisissant un élève imaginaire. Arrivé à un moment propice, dans l'esprit de Locke (empirisme) et de Condillac (sensualisme). Mais il reste à nous interroger sur les apports de l'ouvrage pour l'art, tout comme mes motivations de Rousseau pour l'illustration de Emile. En septembre 2001 est organisé à Neuchâtel un colloque sur Rousseau et les arts visuels qui permettra d'avancer dans ce sens.
La tendance rousseauiste morale et sensible l'emporte à l'aube du siècle suivant et entraîne avec elle l'art dans son ensemble, bercé par la valeur de l'exemple. Reprenons les mots de Saint-Preux: " (…) Sa manière d'enseigner est simple, nette, et consiste en pratique plus qu'en discours ; il ne dit pas ce qu'il faut faire, il le fait ; et en ceci, comme en bien d'autres choses, l'exemple vaut mieux que la règle " (25). L'image est un moyen parfait de transmettre de telles idées : les familles heureuses, unies et aimantes portent les enfants qui devront en témoigner.
Notes
1. Mémoire de maîtrise d'histoire de l'art, Juin 2000, sous la direction de M. Daniel Rabreau, Université de Paris I
2. Maire-Baillet, H., Recherches sur l'illustration des œuvres de Rousseau au XVIIIème siècle, Thèse de l'école pratique des Hautes Etudes, 1975
3. " Le rôle des estampes de Gravelot dans la lecture de La Nouvelle Héloïse ", Die Buchillustration im 18. Jahrhundert, 1980, pp. 131-144 ; Thèse ss. La direction de Mauzi, La fiction et le sens ; essai sur la lecture de La Nouvelle Héloïse au XVIIIème siècle, 1982, Paris IV
4. Prigent, S., " Achille-Emile ou les idées rousseauistes dans un tableau de Jean-Baptiste Regnault ", Imaginaire et création artistique à Paris sous l'Ancien Régime, Annales du Centre Ledoux, Paris-Bordeaux, William Blake & Co/Art & Arts, 1998
5. Rousseau, J. J., Emile ou de l'éducation, édition pour ce travail chez Garnier Flammarion, 1966, p. 44
6. Sanciaud, A., Images de l'enfance - la représentation de l'enfant dans l'estampe française du XVIIIème siècle, Ecole Nationale de Chartes, 1996
7. De Romanet d'après Barbier l'Aîné
8. Publié en 1861 dans L'annuaire des artistes par Philippe de Chennevières
9. Condillac, Traité des sensations, 1754
10. Plutarque, Vie d'Alexandre, XXXIII, 6
11. Emile, Op. cit., p. 156
12. Ballexserd, J., Dissertation sur l'éducation physique des enfants depuis leur naissance jusqu'à l'âge de la puberté, Paris, chez la Veuve Vallat-la-Chapelle, 1762
13. Emile, Op. cit., p. 179
14. Prigent, S., " Achille-Emile… ", Op. cit., p. 216
15. Prigent, op. cit., p. 210
16. Atkinson, G., Le sentiment de la nature et le retour à la vie simple (1690-1740), Paris, Minard, 1960
17. Clavillier, C., Physiocratie, sciences de la nature et représentation du monde rural au XVIIIème siècle, DEA sous la dir. de Rabreau, D., Paris I, 1999
18. Courtes mais véridiques réflexions sur l'exposition des tableaux de l'année 1775
19. Emile, Op. cit., p. 464
20. Snoep-Reitsma, E., " Chardin and the bourgeois ideals of his time ", Nederlands Kunsthistorisch Jaarboek, n°24, 1973, p. 152
21. Terrasse, J., Rousseau et la quête de l'âge d'or, Bruxelles, 1970
22. Ovide, Les métamorphoses, Paris, Garnier-Flammarion, 1966, pp. 43-45
23. Philibert, M., Les quatre éléments et le mystère de la vie, Editions du Rocher, 1998, p. 210
24. Labrosse, " Le rôle des estampes de Gravelot dans la lecture de La Nouvelle Héloïse ", Op. cit., p. 144
25. Rousseau, J.-J., Julie ou La Nouvelle Héloïse, Classiques Garnier, 2 vol., 1952 [1761], lettre XLVIII, p. 117